samedi 6 juin 2020

Focus sur Akira Yamashita

Akira Yamashita a une histoire propre à lui. Cet homme qui n'a que 25 ans est déjà l'un des tout meilleurs au monde. Nous allons donc consacré un article entier à la carrière de celui qu'on surnomme "Okami" mais aussi notre champion du monde actuel.

Akira est né le 22 décembre 1994, à Osaka. Osaka a été son lieu de vie pendant 24 ans, avant d'enfin parcourir le monde à la recherche d'adversaire. Mais dans les années 90, sa vie n'était pas une partie de plaisir. Fils d'un père Yakuza, son père est obligé de quitter la ville ainsi que son fils et c'est sa mère qui s'occupe de lui. Très vite, il apprend à être indépendant et c'est ainsi qu'on lui donne le surnom d'Okami. Cette solitude ne lui évite pas les ennuis : "Plus jeune, j'étais un enfant qui pouvait aller chercher les problèmes, j'avais une grande gueule et si quelqu'un venait me déranger, je lui rentrais dedans. J'étais un peut trop énervé pour un enfant. Mais ce ne sont pas d'horribles souvenirs."  Et même à l'école, sa taille fait de lui une personne visible et sa passion pour les sports de contacts en font un jeune tout de même assez apprécié dans son école, malgré sa timidité.

Quand il est chez lui, Akira regarde du catch et s'intéresse pas mal au Strong Style de Shinsuke Nakamura et à Brock Lesnar. Chez lui, il se créait un espace pour s’entraîner à tomber et s'inscrit à une école. Il est extrêmement talentueux, un diamant brut selon son ancien tuteur. Mais la vie de son père crée certains incident dans son adolescence. Une famille de Dotombori essaie de le recruter comme garde du corps. Ce qu'il refuse catégoriquement. Mais pendant de nombreuses années, les Yakuzas garderont un œil sur le jeune Okami. Son potentiel est tellement grand que deux familles en viennent aux mains juste devant chez lui. Cet évenement touche le jeune Akira qui à ce moment-là a du mal à suivre les cours. Il se tourne donc vers le catch, pendant des heures et des heures. Ce qui fait de lui à 16 ans le jeune catcheur le plus surveillé par les fédérations japonaises. Hélas, à ses 18 ans et à quelques jours de signer avec la NJPW, une rumeur circule à propos de son lien avec la mafia japonaise ainsi que le métier ingrat de son père. Sa carrière au Japon est donc foutu avant même qu'elle ne commence. Akira n'a jamais souhaité s'exprimer à ce sujet.

Ce qu'il fait par la suite, c'est qu'il continue de s’entraîner sans relâche et trouve des petits boulots par-ci par-là. Pendant cinq ans, il aide tout le monde dans son quartier pour vivre paisiblement. Il s’entraîne avec un ami, qui poste ces combats d'entrainement sur internet. Akira est excellent sur chaque match, sur n'importe quel point. Du coup, l’intérêt autour de ce catcheur augmente. La consécration est quand Richie Kobayashi et Ethan Smooth lui propose un match. La hype de voir un catcheur aussi bon aux Etats-Unis augmente. C'est donc en Juillet 2018 qu'il quitte le Japon en direction des Etats-Unis. Son premier match sur le sol Américain est face à Travis Ross. Et quel match c'était ! 35 minutes de pur action. Travis Ross parle peu, mais il a dit à son propos : "Je voudrais l'affronter tout les mois de l'année jusqu'à ma mort. Je comprend sa popularité." Il n'a que 23 ans et tout le monde veut le voir signer chez eux.  La BCW arrive à l'avoir avant le reboot que l'on vit actuellement. Mais un catcheur aussi fort ne peut pas rester qu'à un seul endroit, il a donc signé à l'AMC. "Ce sont deux environnement très différent, dans les deux cas j'y vais pour devenir champion et faire d'énormes matchs. Je le dois au public qui me soutient. J'ai une liste de catcheur à affronter, je veux la remplir assez vite."

On est sur l'un des catcheurs au style de combat le plus hétérogène. Puissant, rapide, agile et technique, il sait absolument tout faire. Sa prise de finition, le Feast Your Eyes, est exécuté avec une vitesse folle et une précision d'orfèvre. Ses enchaînements de coups son dévastateur, d'ailleurs voilà ce qu'il en pense : "Je n'ai pas fait de sport de combat, mais j'ai vu quelques Yakuzas se battent dans mon quartier. J'ai du prendre un peu de ça. Mais souvent, ce sont des coups que je pense bon pour mettre mon adversaire au tapis. Je peux les travailler pendant des dizaines d'heures." Sa capacité à être agile malgré son 1m97 en fait un adversaire redoutable et le reste en font notre champion du monde.

D'ailleurs, son palmarès n'est plus vierge au bout d'un mois. Il est champion du monde de la BCW et se concentre maintenant sur le reste : "Je suis heureux d'avoir gagner ce titre. Mais je me dois de le rester le plus longtemps possible. Ensuite, en tant que champion, je veux affronter tout ce qui se fait sur le circuit. Je veux être capable de me dire dans 30 ans, j'ai été contre tout ce qui se fait." Mais un autre détail reste son entrée, ainsi que la provenance de ce cri. "J'ai réfléchi à mon entrée et je me suis inspiré de Sting. Puis j'ai pensé à ma mère qui m'appelle Okami et la ville d'Osaka qui m'appelle "Le loup de Dotombori" du coup je devais pousser un cri de loup. C'était assez simple à trouver au final".
Avec une vie comme celle-ci, on peut se demander si il aurait voulu changer quelque chose : "Rien du tout, j'ai suivi mes volontés et me voilà champion du monde. Je suis fier de moi." Akira va défendre son titre à Rampage le 13 Juin contre Ryan Love.

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