Parmi les huit qui vont être dans le match pour devenir champion du monde de la BCW, il y en a un qui a pu vous échapper, Ryan Love. Et pourtant, c'est l'un des catcheurs qui risque de devenir l'une des stars de la fédération. Donc voici notre premier Focus sur celui qui s'autoproclame "The Ladies Man".
Ryan Love est né le 14 février 1994 et il se trouve que cette date était prémonitoire pour le personnage que nous allons avoir. Il naît à Orlando en Floride et il va y rester toute sa vie jusqu'à aujourd'hui. Il passe sa vie dans une famille assez aimante et dans un cadre de vie agréable. Quand il s'agit de l'école, c'était un garçon intelligent, mais dissipé en classe. Toutes ces informations n'ont pas l'air utile. Mais c'est cette jeunesse aisé lui a permis de devenir l'homme arrogant et prétentieux que l'on a maintenant.
Il se passionne pour le catch vers ses huit ans en regardant le retour de Shawn Michaels face à Triple H mais aussi en regardant le clan Evolution. Il se met au catch vers 15 ans en prenant des cours sur Orlando. Pour son style de catch, au départ, il essaie de s'inspirer de Shawn Michaels et Billy Gunn. Et pour son personnage, on avait le droit à un catcheur fou quand il arrivait sur le ring. Il a été signé au Perfomance Center en 2014. Mais c'est la douche froide quand il est renvoyé du Performance Center en 2015. Mais il savait ce qui allait pas, comme il le dit en interview : "L'idée du personnage n'était clairement pas bonne. Je veux dire, personne ne veut d'un idiot qui est tout seul à fond avec un style de catch pas impressionnant. On dirait juste un abruti qui arrive sur le ring. Je ne pouvais pas tenir longtemps dans le milieu comme ça. Me faire virer est la meilleure chose qui pouvait m'arriver. Je me suis posé les bonnes questions." Mais une chose l'a pas mal aidé, c'est d'avoir rencontré quelques-unes de ses idoles là-bas. Ce qui lui a permis de recevoir de précieux conseils. "Un jour, Triple H et Shawn Michaels m'ont parlé. Ils m'ont dit que j'avais du potentiel mais que je ne l'exprimais pas. Puis ils ont expliqué que j'avais une tête à claque et que je devais l'utiliser. Je n'ai pas compris ce qu'il voulait me dire. J'ai compris qu'après avoir été viré."
Car en 2015, c'est le renouveau pour le jeune catcheur, qui a ce moment-là n'a que 21 ans. Il doit devenir, d'après lui, l'homme le plus arrogant possible. Et c'est ainsi qu'il devient "The Ladies Man'. Un homme venu ici pour se battre et séduire les filles dans les arènes. "Je me suis dit, faut tenter d'être le pire séducteur possible, à ce moment-là, je n'étais pas du tout comme ça avec les filles. Mais le personnage me permet de me libérer. C'est assez marrant." Partout où il passe, Ryan Love fait de l'effet pendant trois années. Il évite les blessures jusqu’à une fracture du coude en 2018. Mais rien ne l'arrête, il revient en fin 2018 pour faire une année 2019 encore plus forte. Il n'a jamais été attaché à une seule fédération. Sauf maintenant avec la BCW. "J'aime bien l'idée d'être libre, de faire les shows que je veux. Si je me retrouve avec un contrat exclusif avec la BCW, c'est parce que cette fédération offre quelque chose d'intéressant, un je-ne-sais-quoi qui me plait pas mal."
Son style de combat est assez hétérogène et il sait devenir stratégique face à n'importe qui. Contre des poids-léger, il va savoir porter son adversaire pour le briser mais face à un adversaire plus grand et plus puissant, il est capable de prendre des risques et de trouver ces défauts. On voit aussi aussi son arrogance lorsqu'il est dans son match, il est provocateur mais il reste lucide sur son match et ne se laisse pas déconcentrer. D'ailleurs, pour s'assurer d'être au sommet, il a ajouté à son arsenal le figure-four leglock, tel un mini Ric Flair. Son arsenal est en tout cas très différent entre tout les matchs et c'est ça qui est impressionnant chez lui.
Quand on regarde tout ce qu'il a pu faire, on peut se demander ce qu'il peut bien advenir de lui à la BCW. Selon lui : "je me verrais bien devenir champion du monde avant la fin de mon contrat, mais avant le titre Internet m'intéresse. J'ai un contrat à long terme, je saurais en profiter." Il est capable de réussir dès son premier Pay-Per View. Mais nous le voyons assez bien, il a de quoi être une star ici. D'ailleurs, il le sait aussi. C'est pour ça qu'il arrive d'un pas nonchalant sur le ring. "Je me sens à chaque fois bien meilleur que mon adversaire quand j'arrive. Je ne vais pas lui donner la peine de le croire superieur, dit-il, je me donne à fond que sur le ring."
Voilà le jeune catcheur à suivre dans les prochains mois. Nous espérons qu'il puisse rester concentrer sur son match de titre à BCW : Battle Royale le 16 mai.
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